NOM : VIDAL
PRÉNOM : BÉRENGER
FONCTION :LEAD DEVELOPER
« C’est un travail collectif où chacun donne le meilleur de ses compétences, mises au service des Commissaires de Justice. »
1 – Bérenger, vous êtes « lead dev » à l’ADEC. En quelques mots, en quoi consiste votre travail ?
En tant que Lead Developer, je supervise et coordonne une équipe de développement qui contribue à créer des outils dédiés au métier de Commissaire de Justice. Je veille à ce que les solutions que nous développons respectent les standards de qualité imposés par la profession, correspondent aux besoins des utilisateurs et intègrent le cadre juridique qui leur est applicable. Cela implique également d’accompagner les membres de mon équipe dans leurs missions et leur quotidien et de garantir le bon déroulement de l’ensemble de nos réalisations techniques.
2 – Vous avez travaillé sur CJ Fiable, dernier né des outils proposés aux Commissaires de Justice. Pourriez-vous nous présenter cet outil ? Que permet-il ?
CJ Fiable est un outil conçu pour les Commissaires de Justice, permettant de créer, gérer et archiver des copies fiables à partir de documents numérisés, en toute conformité légale (PDF/A, horodatage, signature électronique, métadonnées sécurisées). Avec une gestion multi-utilisateurs et des fonctionnalités sécurisées, il s’intègre parfaitement aux Études pour simplifier et fiabiliser le processus de création de copie fiable.
3 – Comment avez-vous travaillé pour développer CJ Fiable ?
Avant de développer un nouveau produit, nous consacrons une première phase à la compréhension des enjeux métiers et juridiques. Cette étape est essentielle car elle nous permet de savoir précisément quels sont les besoins et quelles réponses l’outil doit apporter.
Nous avons défini ce qu’est exactement une copie fiable, les mécanismes nécessaires pour la produire, et la manière dont on pouvait penser un outil qui s’intègre de façon fluide dans le quotidien des Études. Ce travail a été mené en étroite collaboration avec le service Métier/Juridique de l’ADEC, permettant d’avoir une vision complète des attentes et des contraintes.
Nous avons associé le pôle Communication pour concevoir une application simple et intuitive, adaptée aux besoins des utilisateurs finaux. D’autres services de l’ADEC ont aussi été sollicités pour recueillir des retours et affiner l’ergonomie et la sécurité de la plateforme. C’est un travail collectif où chacun donne le meilleur de ses compétences, mises au service des Commissaires de Justice. À la fin, ce travail permet d’aboutir à un outil à la fois conforme aux exigences juridiques et suffisamment accessible pour être adopté sans difficulté.
4 – L’ADEC travaille constamment à l’amélioration des outils et au développement de nouveaux. Pourriez-vous nous parler de ceux sur lesquels vous travaillez en ce moment ?
Au sein de l’ADEC, ma mission porte principalement sur les projets dits hors monopolistique, où nous développons de nouveaux outils comme CJ Fiable, tout en faisant évoluer les solutions existantes pour répondre aux besoins des Commissaires de Justice.
Ainsi, pour CJ Constats, nous travaillons à enrichir l’outil avec de nouveaux types de médias, comme l’audio, et ajouter des fonctionnalités supplémentaires, en préservant la simplicité d’utilisation.
Pour CJ Transfert, nous travaillons sur une gestion multi-utilisateurs, une demande forte des Études pour mieux s’intégrer à leur organisation quotidienne.
Enfin, concernant CJ Enchères, après avoir pris en compte les retours des officiers vendeurs pour améliorer la plateforme, nous lançons une phase dédiée aux acheteurs. Contrairement aux autres outils « CJ », cette solution s’adresse à deux publics distincts, les officiers vendeurs et les acheteurs, et doit faciliter leur rencontre de manière fluide et efficace.
L’objectif est simple : toujours chercher à améliorer les outils pour faciliter le travail des Commissaires de Justice.
